C’est une lumière qui coule d’en haut, puissante mais complexe,dont nous ne lisons, ne comprenons le message que par bribes. L’univers de Borie de Maurel commence au ciel : bleu cobalt, nettoyé des poussières de la vie par la pluie de la nuit ; indigo, électrique, quand le vent du nord combat la brûlure du sud ; anthracite, violacé aux entournures dès que l’orage se fracasse sur la montagne ; gris écumeux, vaguement mou, si la mer déplace, comme en un raz-de-marée gazeux, ses masses salées… Le ciel, ici, à Félines, est non seulement un élément constitutif, fondamental, du paysage, il s’impose tel un principe supérieur.